La Vallée du Cher

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La rivière qui s'appelle le Cher est un des principaux affluents de la Loire. Il prend sa source au nord du Massif Central dans le département de la Creuse et s'écoule sur plus de 350 km dans le centre de la France avant de rejoindre la Loire près de Tours.

La rivière traverse le Bourbonnais et le Berry. La première ville significative qu'il rejoint est Montluçon dans le département de l'Allier.

Il s'écoule ensuite dans le département du Cher auquel la rivière a donné son nom. Elle passe d'abord près de Ainay le Vieil puis à Drevant et Saint Amand Montrond, il traverse ensuite Châteauneuf et Saint Florent. la rivière passe à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Bourges et près de Mehun sur Yèvre puis à Vierzon.

Le Cher rentre alors dans le département du Loir et Cher en commencant par Mennetou sur Cher puis Romorantin qui est juste au nord de Villefranche sur Cher. Il traverse ensuite Selles sur Cher, Saint Aignan et Montrichard.

La rivière poursuit sa course dans le département de l'Indre et Loire qui correspond à la Touraine. Il passe sous le château de Chenonceau puis dans la partie sud de Tours avant de se jeter dans la Loire près du château Villandry.
Voici la liste des sites que vous pouvez visiter en descendant le fleuve jusqu'à sa jonction avec la Loire :

Département de l'Allier : Montluçon

Département du Cher : Ainay le Vieil, Drevant, Saint Amand Montrond, Abbaye de Noirlac, Meillant, Châteauneuf sur Cher, Bourges, Mehun sur Yèvre, Vierzon

Département du Loir et Cher : Mennetou sur Cher, Langon, Villefranche sur Cher, Romorantin, Selles sur Cher , Villentrois , Saint Aignan , Mareuil , Thésée et Pouillé , Gué-Péan , Angé, Montrichard

Département de l'Indre et Loire : Chenonceau, Bléré, Dierre, Saint Martin le Beau, Azay sur Cher, Veretz, Larçay, Tours , Savonnières, Villandry

Mennetou, Selles sur Cher, Saint Aignan et Montrichard ont gardé une allure médiévale, alors que Drevant et Thésée ont conservé des monuments de l'époque Gallo-Romaine.


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Le Cher à Drevant

Le Cher

Le Cher a une longueur de 365 km, il fait partie du bassin de la Loire.
Le Cher prend sa source dans le département de la Creuse, près du village de Mérinchal, à 700 m d'altitude. La rivière quitte le département de la Creuse au niveau du barrage de Rochebut. Il traverse alors le Bourbonnais et le Berry en remontant vers le Nord, passe près d'Auzances, atteint Château sur Cher puis passe près de la station thermale d'Evaux les Bains.

La première ville significative qu'il rejoint est Montluçon dans le département de l'Allier, où il sépare la ville en deux. Il continue sa montée vers le Nord, passe à Vallon en Sully et près de Meaulne avant de s'approcher d'Ainay le Vieil dans le département du Cher.

Le Cher à Drevant, dans le département du Cher

La rivière traverse Drevant et Saint Amand Montrond puis passe devant l'Abbaye de Noirlac et près du Château de Meillant. Une vingtaine de kilomètres, en remontant vers le Nord-Ouest, la rivière atteint Châteauneuf sur Cher puis Saint Florent. Ensuite le Cher passe à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Bourges et près de Mehun sur Yèvre puis à Vierzon.


Le Cher rentre alors dans le département du Loir et Cher en commencant par Mennetou sur Cher puis Romorantin, la ville principale de la Sologne, elle est juste au nord de Villefranche sur Cher. La rivière traverse ensuite Selles sur Cher, Saint Aignan, une ville qui possède de beaux monuments (château, église). A partir de Saint Aignan, sur la rive droite, les ruines Romaines de Thésée sont incontournables et le château de Gué-Péan mérite une visite. Sur la rive gauche (Sud), ce sont les églises de Mareuil, Pouillé et Angé qui attirent l'attention. Le Cher arrive alors à Montrichard, fin de son périple dans le département du Loir et Cher.
Le Cher à Montrichard
Le Cher à Montrichard, à la sortie du département du Loir et Cher

Le Cher poursuit sa course dans le département de l'Indre et Loire qui correspond à la Touraine. Il passe sous le château de Chenonceau, dans la petite ville de Bléré, dans les villages de , Dierre, Saint Martin le Beau, Azay sur Cher, Veretz, Larçay avant d'atteindre la partie sud de Tours où à plusieurs reprises les rives du Cher ont fait l'objet de grands travaux. La rivière arrive ensuite à Savonnières et passe près du Château Villandry avant de se jeter dans la Loire au Bec du Cher.
Le Bec du Cher, jonction entre la rivière et la Loire
Le Bec du Cher, jonction entre la rivière et la Loire


     Avec Google




Département de l'Allier (03)

Le Château de Montluçon

Montluçon

Montluçon est une sous-préfecture du département de l'Allier, aussi importante que le chef-lieu, Moulins. Une station thermale est proche de la ville, Néris les Bains (Aquae Neriae), qui est à moins de dix kilomètres. Néris était déjà exploitée à l'époque Gallo-Romaine et contribue toujours à l'activité économique de Montluçon.

La ville a sans doute été initialisée, à l'époque Gallo-Romaine, par un proconsul, Lucius Appius, qui y avait installé un Castrum pour surveiller deux tribus gauloises proches: les Lémovices (Limoges) et les Arvernes.

Au Moyen-Age, le domaine des sires de Montluçon a été rattaché à celui, voisin, de la seigneurie de Bourbon en 1202. La ville ancienne de Montluçon est implantée sur un piton rocheux dominant le Cher, c'est là que se situe le château (cf photo ci-contre). Au XIIIème siècle, le duc Louis II de Bourbon relève les murailles et fait construire quatre portes pour entrer dans la ville. Il restaure aussi le château et l'église Notre-Dame.

Montluçon, qui faisait jadis partie de la province du Bourbonnais, a été rattaché à la couronne de France en 1531.

Le Château de Montluçon


La ville a connu un fort développement dans la seconde partie du XIXème siècle. Elle est devenue une ville industrielle grâce à la présence de houille à Commentry, à moins de quinze kilomètres côté Est. Le Cher n'étant pas navigable, le Canal de Berry, construit entre 1810 et 1840, a permis ainsi que le chemin de fer de transporter le charbon et le fer, bases de l'industrie de Montluçon. Les hauts-fourneaux sont devenus alors une des caractéristiques de la ville.
Des entreprises importantes (Dunlop, ...) se sont implantées à Montluçon. La ville a commencé à décliner après la Seconde Guerre Mondiale, elle tente maintenant de retrouver un certain dynamisme économique.

Votre Hôtel à Montluçon




Département du Cher (18)

Ainay le Vieil

Château d'Ainay le Vieil
Corps de logis du château d'Ainay le Vieil
Ainay le Vieil est un village qui possède un beau château à la fois médiéval et renaissance.
Il a été construit sur un site déjà occupé à l'époque Gallo-Romaine. A l'époque Mérovingienne puis Carolingienne, le site est à la frontière entre l'Aquitaine et les royaumes Francs du Nord et il a en conséquence été fortifié et ceci explique aussi son caractère et son envergure.
Au Moyen-Age (après l'An Mil), le château est gardé par des seigneurs importants comme les sires de Bourbon, les barons de Sully et les sires de Culan. L'édifice a été reconstruit au XIVème siècle par Louis de Sully sur les bases de l'ancienne forteresse, l'enceinte est crénelée et a une forme octogonale avec neuf tours et des douves qui sont d'ailleurs toujours en eau.
A la fin de la Guerre de Cent Ans, le château n'a plus d'intérêt militaire et les sires de Culan le vendent au financier du roi Charles VII, Jacques Coeur. L'édifice est confisqué par le roi en 1453 puis passe à la famille de Bigny en 1467, c'est celle-ci qui a fait construire, autour de 1500, le corps de logis (cf photo ci-dessus) dans le style Gothique flamboyant avec les premières influences de la Renaissance italienne. La chapelle conserves des fresques murales intéressantes.
Le roi Louis XII accompagné de sa femme Anne de Bretagne, Colbert et enfin, la femme du roi Louis XVI, Marie-Antoinette ont séjourné au château d'Ainay le Vieil.


Drevant

Le site Gallo-Romain de Drevant
Le site Gallo-Romain de Drevant
Plan du site antique de Drevant
Drevant est un petit village à quatre kilomètres au Sud de Saint Amand Montrond, il est situé sur le bord du Cher.
Ce village conserve des ruines significatives de l'époque Gallo-Romaine, en fait il apparait que Drevant était un site religieux de la cité des Bituriges à cette époque. Il conserve les traces de Thermes alimentées par un aqueduc, d'un Sanctuaire, d'un Forum et surtout les ruines d'un Théâtre comme le montre la photo ci-dessus. Ce théâtre a un diamètre de 85 mètres avec avec au centre une arène de 27 mètres de diamètre, ce qui présuppose une utilisation de type amphithéatre, le cas échéant. Il avait à l'origine 24 rangées de gradins et pouvait accueillir jusqu'à 5000 spectateurs. Deux voies romaines qui allaient de Bourges à Clermont-Ferrand, une de chaque côté du Cher desservaient le site de Drevant. Le site a été complètement délaissé pendant de nombreux siècles.

Plan du site antique de Drevant

Bien qu'identifié depuis très longtemps, la première fouille archéologique du site de Drevant remonte à 1834. La dernière campagne de fouilles s'est déroulée dans les années 1970. De nombreux éléments Gallo-Romains retrouvés sur le site de Drevant sont maintenant exposés dans les musées de Saint Amand Montrond et Bourges.
Au Moyen-Age, le théâtre a servi de base à une forteresse qui relevait de la seigneurie de Charenton.
L'église du village est dédiée à Saint Julien, elle est du XIIème siècle et de style Roman.

Le Canal du Berry à Drevant


Le Canal de Berry, qui longe le tracé du Cher, a été mis en construction à partir de 1810 et achevé en 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis déclassé en 1955.
Il se développe sur les départements de l'Allier, du Cher et du Loir et Cher. Il part de Montluçon et se termine à Noyers sur Cher, près de Saint Aignan avec une longueur de 270 kilomètres. Il comptait 97 écluses et 3 ponts canaux. Son utilisation maximale s'est étendu de 1880 à 1914, il a fortement contribué au développement économique de Montluçon sur cette période.
Déclassé en 1955, le canal de Berry a été vendu aux communes riveraines. Certaines l'ont conservé en état, d'autres l'ont abandonné ou bouché. Ceci rend difficile sa réhabilitation pour le tourisme fluvial, celle-ci a néanmoins été entreprise.

                                                                                                          Le Canal de Berry à Drevant





Eglise de Saint Amand Montrond

Saint Amand Montrond

Saint Amand Montrond est une sous-préfecture dans le sud du département du Cher, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bourges.

L'occupation humaine du site de la ville est ancienne, elle remonte à l'époque Gallo-Romaine, on y a retrouvé des éléments datant du Ier siècle. Vers 620, un moine, Théodulfe, fonde un couvent avec un sanctuaire dédié à Saint Amand, un bourg se forme autour de ce sanctuaire.
Le village dépend alors de la baronnie de Charenton (une quinzaine de kilomètres à l'est de Saint Amand), qui était possédée par des membres de la puissante famille des seigneurs de Déols. Au milieu du XIIème siècle, Ebbe VI de Charenton accorde une charte aux habitants. Saint Amand Montrond passe ensuite sous la dépendance de la famille de Culan qui la conserve jusqu'à la fin du XVème siècle.
La ville avait jadis un château-fort et des remparts qui ont disparu.

Chevet de l'église paroissiale de Saint Amand Montrond

L'église paroissiale de Saint Amand Montrond est à la base de style roman (XIIème siècle) comme le montre la photo du chevet ci-contre. Par contre une bonne partie des flancs ont été remaniés au XVème siècle en style Gothique. Le transept est surmonté d'un clocher qui a été remanié au XIXème siècle.

La Mairie occupe les bâtiments de l'ancienne église des Carmes construite à la fin du Moyen-Age et au début de la Renaissance. Cette église est due à l'initiative d'Isabeau de La Tour d'Auvergne. Elle était un lieu de pélerinage, on venait s'y recueillir devant la statue de Notre-Dame de la Recouvrance. Elle a été désaffectée au moment de la Révolution Française puis est devenue le siège de l'Hôtel de Ville.


L'Abbaye de Noirlac

L'Abbaye de Noirlac
L'Abbaye de Noirlac, au premier plan à gauche, l'église
L'Abbaye de Noirlac se situe sur le Cher à 4 kilomètres au Nord de Saint Amand Montrond. Elle a été fondée au milieu du XIIème siècle à l'initiative d'Ebbe V de Charenton. C'est l'une des abbayes cisterciennes les mieux conservées de France.
Le premier abbé est Robert de Chatillon, un neveu de Saint Bernard de Clairvaux , qui était à la tête d'un établissement cistercien à la Maison-Dieu sur Cher près de Saint Amand Montrond. La construction de l'église a commencé autour de 1150, elle s'est achevée une centaine d'années plus tard, au milieu du XIIIème siècle, ce qui fait que l'édifice est l'llustrution du passage du style Roman au style Gothique. Les parties les plus anciennes sont le chevet,, le transept et les deux premières travées de la nef. Les six autres travées de la nef et les bas-côtés ont été construits au début du XIIIème siècle. La construction est réalisée selon les standards des abbayes cisterciennes, l'ensemble est sobre et ne comporte quasiment pas d'éléments décoratifs.
Le cloître est juxtaposé au flancs Sud de l'église, il est de forme rectangulaire. L'abbaye comporte aussi une salle capitulaire à la quelle on accède par une porte flanquée de deux baies géminées.
En 1562, les Protestants s'emparent de l'abbaye et elle subit quelques dégâts au moment de la Fronde au milieu du XVIIème siècle. Au moment de la Révolution Française, en 1791, l'abbaye est vendue comme bien national. En 1822, siècle, l'Abbaye de Noirlac est transformée en manufacture de porcelaine, elle est classé monument historique en 1860. En 1894, l'édifice accueille un orphelinat. Elle a été achetée par le département du Cher en 1910. Sa restauration, effectuée de 1950 à 1980, en a fait un des ensembles monastiques les plus remarquables de France.


Meillant

Le château de Meillant
Le château de Meillant, au premier plan la Chapelle, à droite la Tour du Lion, très décorée
Meillant est un petit village situé 8 kilomètres au Nord de Saint Amand Montrond. Son origine est très ancienne puisqu'on y a retrouvé des traces d'occupation remontant à l'époque Gallo-Romaine.
L'origine du château remonte au XIème siècle, il est renforcé au XIIème siècle, c'est alors une forteresse qui est défendue par des remparts, des tours et des douves. Il est doté au XIIIème siècle d'une Tour Gothique: la Tour des Cerfs. Le caractère médiéval de l'édifice apparait bien sur la face Sud.
Pierre d'Amboise, seigneur de Chaumont sur Loire, obtient le château de Meillant lors de son mariage avec Anne de Bueil, en 1453. En 1473, leur fils, Charles I d'Amboise, commence la transformation du château. Son fils Charles II est nommé gouverneur de Milan, en Italie, où il acquiert une grande fortune. Celle-ci lui permet d'achever le château, il y fait ajouter un corps de logis avec la Tour du Lion (cf photo ci-dessus).
La chapelle est détachée du château (cf photo ci-dessus), elle possède un beau rétable rhénan du XVème siècle représentant la Passion du Christ.
Au XIXème siècle, le château passe dans la famille de Mortemart qui le fait restaurer à partir de 1840. La Tour du Lion traduit bien l'architecture du début de la Renaissance et l'influence italienne.
Le château possède de très nombreuses pièces, une partie de celles-ci peuvent être visitées.


Château de Châteauneuf sur Cher

Châteauneuf sur Cher

Châteauneuf sur Cher est un village à une vingtaine de kilomètres au Nord de Saint Amand Montrond. A l'origine, au XIème siècle, Châteauneuf était le siège d'une baronnie qui appartenait aux vicomtes de Bourges. Ils y font édifier une puissante forteresse sur un replat qui supervise la vallée du Cher.
Cette baronnie passe au XIIIème siècle aux seigneurs de Culan qui l'ont conservé jusqu'à la fin du XVème siècle, les structures du château actuel datent de cette époque.
Au XVIème siècle, le château appartient à Guillaume de l'Aubépine qui le transforme dans le style Renaissance. En 1569, pendant les Guerres de Religion, le logis est incendié par les Protestants, il est restauré en 1581.
En 1679, Colbert achète le château, qui est passé ensuite à différents propriétaires, il appartient maintenant à la famille de Maillé.

                                                                              Le château de Châteauneuf sur Cher

A l'intérieur du château, l'ancienne salle des gardes est décorée par un tableau de Mignard représentant Claire-Clémence de Maillé, la femme du Grand Condé.

De la terrasse du château, on découvre un beau panorama sur Châteauneuf et la vallée du Cher.


Bourges

Bourges est le chef-lieu du département du Cher, elle se situe près du centre de la France à une centaine de kilomètres au Sud d'Orléans. Le Cher passe à une quinzaine de kilomètres du centre de la ville, mais plusieurs affluent de celui-ci desservent les parties basses de la ville: l'Auron, la Yèvre, le Moulon. La ville est bâtie sur les pentes d'une colline au haut de laquelle se situe la cathédrale qui est ainsi visible de très loin. Bourges conserve bien d'autres monuments, en particulier le Palais Jacques Coeur.

Histoire de Bourges

L'origine de Bourges est très ancienne et remonte à l'époque celtique. Son nom était Avaricum, issu du préfixe Avar utilisé pour la rivière Yèvre. La ville était un oppidum assurant la fonction de capitale de la puissante tribu gauloise des Bituriges. Dans son ouvrage sur la Guerre des Gaules, César décrit le siège et la prise d'Avaricum en 52 avant J-C. Très peu d'habitants (sur les 40000 selon l'estimation de César) échappèrent au massacre effectué par les armées romaines.
A l'époque Gallo-Romaine, la ville est reconstruite selon l'urbanisme romain avec de nombreux monuments : amphithéâtre, thermes et aqueducs, un grand portique s'étend sur 75 mètres au pied de la colline, sans doute le long d'une voie commerçante. Un petit port est établi sur l'Auron. De nombreuses villas sont édifiées et l'emprise de cette nouvelle ville est importante.
A la fin du IIIème siècle, lors des premières incursions barbares, comme la plupart des villes de la Gaule Romaine, les centres de pouvoir et de décision de Bourges se réfugient derrière une enceinte réduite (moins de 40 hectares) reprenant les limites de l'ancien oppidum celtique. Ce rempart a été en partie construit avec les éléments des anciens monuments publics, il comportait près de 50 tours et était percé de 4 portes. Les restes du rempart Gallo-Romain sont toujours visibles dans plusieurs endroits de la ville.
A l'issue des réorganisations de l'Empire Romain et avec le développement du christianisme dans la ville (la première cathédrale est construite au IVème siècle), Bourges devient le siège d'un archêvéché très étendu, il comprenait les évêchés de Clermont(-Ferrand), de Saint-Flour, de Mende, du Puy-en-Velay, de Rodez, d'Albi, de Cahors et de Tulle.
Pendant le Haut Moyen-Age, Bourges fait partie du royaume d'Aquitaine. Elle est prise par Charles Martel en 731, puis à nouveau par Pépin le Bref en 762 qui y nomme un comte.
Au tournant de l'An Mil, les comtes de Blois étendent leur influence sur Bourges et le Berry, de nombreux archevêques sont issus de leur famille, ils se transmettent l'archevêché d'oncle à neveu. Les premiers rois Capétiens veulent aussi exercer un contrôle sur la ville. En 1101, le roi rachète au vicomte de Bourges, Eudes Arpin, ses droits sur la ville qui est alors intègrée au domaine royal.
La ville en est revitalisée, le roi Philippe-Auguste fait édifier une nouvelle enceinte et la construction d'une nouvelle cathédrale grandiose est entreprise suite à l'incendie de l'ancienne.
Au milieu du XIVème siècle, le roi Jean II le Bon constitue le duché de Berry en apanage pour son troisième fils, Jean. Celui-ci fait de Bourges une capitale à la hauteur de son prestige, il fait réaliser ou remanier de nombreux édifices (palais ducal, petit palais, sainte chapelle, ...) et le faste de sa cour contribue à la prospérité économique de la ville et de sa région. C'est à lui que l'on doit un ouvrage célèbre: les Très riches heures du duc de Berry.
Vers la fin de la Guerre de Cent Ans, le dauphin, futur roi Charles VII, s'installe à Bourges, car la ville est hors de portée des armées Anglaises. Il y établit son administration, son fils Louis XI est né à Bourges.
Avant même le milieu du XVème siècle, les rois s'installent en Touraine, à Loches puis Chinon et enfin Tours. En 1487, un incendie détruit une partie de la ville. Cet ensemble d'évènements entrainent le début du déclin de Bourges.
A partir du XVIème siècle, Bourges suit le destin d'une ville ordinaire du royaume de France. Au milieu du XIXème siècle, sous le Second Empire, le chemin de fer arrive à Bourges qui devient aussi un centre de l'industrie de l'armement. Tout ceci dynamise l'activité économique de la ville qui voit s'installer de nombreuses grandes entreprises.

La Cathédrale Saint Etienne de Bourges

Cathédrale Saint Etienne de Bourges
Cathédrale Saint Etienne de Bourges
Intérieur de la cathédrale Saint Etienne de Bourges
La Cathédrale Saint Etienne de Bourges est une des plus belles cathédrales françaises de style Gothique, elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Elle a été édifiée en remplacement d'une église Romane devenue trop petite pour l'importance du diocèse de Bourges, qui, en particulier prétendait à la primatie en Aquitaine (en concurrence avec Bordeaux). Le roi de France Louis VII est couronné par l'archevêque de Bourges dans la cathédrale Saint-Etienne en 1137.
La nouvelle cathédrale est construite à partir de 1195 à l'initiative de l'Archevêque Henri de Sully (1183-1199) et du Chapitre de la Cathédrale. Son architecte est issu de la France du Nord, à cette époque Eudes de Sully, le frère de Henri, est devenu évêque de Paris et contribue à l'achèvement de Notre-Dame de Paris. En 1199, le nouvel archevêque de Bourges est Guillaume du Donjon, il s'investit fortement dans la construction et mobilise pour cela les ressources de son diocèse. Il meurt en 1209, son successeur est Giraud de Cros puis Simon de Sully, neveu de Henri et de Eudes, à partir de 1218 jusqu'en 1236, puis Philippe Berruyer. Leurs efforts font que la cathédrale est à peu prés achevée vers 1250.
Mais bientôt des difficultés apparaissent, les fondations s'avèrent insuffisantes et on arrête la construction des Tours (d'ou leur style massif) et on limite les travaux sur la façade (il n'y a pas de rosace). L'édifice doit être consolidé au début du XIVème siècle pour éviter la chute des voûtes. Ce n'est qu'aprés tous ces contretemps que se tient la dédicace de la cathédrale par l'Archevêque Guillaume des Brosses, le 5 mai 1324.

Intérieur de la cathédrale Saint Etienne de Bourges

Elle est améliorée et embellie à la fin du XIVème siècle par Guy de Dammartin, l'architecte du duc Jean de Berry. Pourtant la Tour Nord s'effondre le 31 décembre 1506 et l'architecte Guillaume Pelvoysin met plus de trente ans pour réparer les dégats et édifier une tour plus puissante (65 mètres de hauteur).
La cathédrale est endommagée au moment des Guerres de Religion par les Protestants qui martèlent les statues. Au milieu du XVIIIème siècle, c'est le Jubé qui disparait. Puis lors de la Révolution Française l'édifice est encore malmené. Les restaurations sont engagées au XIXème siècle puis surtout au XXème, elles nous permettent de contempler le superbe édifice actuel.
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Jacques Cœur

Jacques Cœur est le fils d'un marchand de Bourges, son père travaille pour la cour des ducs de Berry puis des rois de France. Son mariage avec la fille d'un grand notable de Bourges lui permet de devenir monnayeur. Il met en place rapidement des comptoirs à Marseille et Montpellier et une flotte commerciale au niveau international qui lui permet de concurrencer les armateurs de Gênes et de Venise. Il devient Grand Argentier du roi Charles VII en 1439. Sa fortune devient immense, il prête au roi et aux grands seigneurs. Il fait construire à Bourges un Palais qui porte son nom (cf photo ci-dessous).
Palais Jacques Coeur à Bourges
Palais Jacques Coeur à Bourges
La mort d'Agnès Sorel, la favorite du roi qui le soutenait, en février 1450, libère les jalousies, il est arrêté et condamné en 1453, ses biens sont confisqués. Il s'évade de la prison de Poitiers en 1454 et se réfugie à Rome près du Pape qui lui confie une flotte. C'est à la tête de cette flotte qu'il meurt de maladie à Chio, une des îles grecques bordant l'Asie Mineure, en novembre 1456.
Louis XI a rétabli la fortune de sa famille et un de ses fils, Jean, est devenu archevêque de Bourges de 1446 à 1483.


Ruines du château de Mehun sur Yèvre Porte médiévale à Mehun sur Yèvre

Mehun sur Yèvre

Mehun sur Yèvre est une petite ville qui se situe sur l'Yèvre affluent du Cher qui n'est qu'à 4 kilomètres à l'Ouest. Mehun est à mi-chemin entre Bourges et Vierzon.

Le château
La ville conserve les ruines d'un château construit par Jean, duc de Berry, troisième fils du roi Jean II le Bon. Ce château est représenté par une miniature des Très riches heures du duc de Berry. L'édifice passe ensuite au roi Charles VII qui y est proclamé roi par ses partisans en 1422. Ce roi a aussi reçu Jeanne d'Arc dans ce château en 1429, il lui remet alors ses lettres d'annoblissement, et en 1430. Charles VII est mort à Mehun en 1461.
Le château a été endommagé au XVIème siècle par des incendies, il es quasiment détruit en 1793.

Ruines du château de Mehun sur Yèvre

                                                                                                                                                                                                        Porte de l'Horloge à Mehun sur Yèvre
Autre monument intéressant, la Porte de l'Horloge (cf photo ci-dessus à droite), elle a été construite au XIVème siècle. Elle donne sur la rue Jeanne d'Arc qui conserve de nombreuses maisons anciennes.
Collégiale de Mehun sur Yèvre Au Moyen-Age, la ville était protégée par une enceinte dont il ne reste pratiquement rien.


La Collégiale Notre-Dame
La Collégiale Notre-Dame est un édifice de style Roman dont le choeur a été commencé au XIème siècle. Un clocher porche précède la façade, le chevet est particulièrement remarquable (cf photo ci-contre).

Collégiale de Mehun sur Yèvre



Au XIXème siècle, une activité de production de porcelaine s'implante et se développe à Mehun. A son maximum, elle employait plus de 1000 personnes.


Près de Mehun sur Yèvre se situe le puissant émetteur d'Allouis pour la diffusion d'ondes radio, il diffuse en particulier France-Inter.



Vierzon: église Notre-Dame et le Cher

Vierzon

Vierzon est une sous-préfecture du département du Cher à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de Bourges et 80 kilomètres au Sud d'Orléans. La ville se situe a confluen de deux rivières: le Cher et l'Yèvre. C'est aussi un carrefour routier et un noeud de voies de chemin de fer.
Vierzon est une ville industrielle, des forges y ont été implantées dès 1780, elle possèdait aussi des ateliers de mécanique, de construction de machines agricoles, des fabriques de porcelaine, etc. Une partie de ces activités s'est maintenue.

La ville est assez ancienne et la seigneurie de Vierzon était assez puissante au Moyen-Age. Le centre-ville conserve des maisons anciennes à pan de bois et surtout deux monuments intéressants: le Beffroi et l'église Notre-Dame.

Vierzon: église Notre-Dame et le Cher



Vierzon: Le Beffroi Vierzon: église Notre-Dame
Le Beffroi
Le Beffroi a été construit au XIIème siècle, jadis il servait de porte d'accés au château, qui était situé sur la Butte de Sion. Le Beffroi a servi de prison aux XIXème et XXème siècles.

Vierzon: Le Beffroi

L'église Notre-Dame
L'église Notre-Dame date du XIIème siècle, elle a été agrandie au XVème. Elle possède un clocher-porche (cf photo à droite). Elle contient un vitail sur la Crucifixion du XVème siècle et un tableau réprésentant Saint Jean-Baptiste peint par le peintre Jean Boucher en 1604.

                          Clocher-porche de l'église Notre-Dame

Vierzon conserve aussi des vestiges de son ancienne enceinte, la première a été construite en bois au Xème siècle. Elle a été détruite en 1197 par Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre, duc de Normandie et d'Aquitaine. La ville a reconstruit ses remparts au XIIIème siècle.


Votre Hôtel à Vierzon








Département du Loir et Cher (41)

Mennetou

Mennetou sur Cher

Mennetou est une petite ville tranquille et sans histoire sur les bords du Cher. Les vestiges des monuments médiévaux sont significatifs et méritent une visite.

Cette ville s'est développée autour d'un monastère fondé par Ingeltrude, fille du roi Mérovingien Clotaire I. Le nom de Mennetou est issu de Monastellum : petit monastère. Détruit au moment des Invasions Normandes, ce monastère est reconstitué par des religieuses de l'Abbaye de Beaumont lès Tours, il a subsisté jusqu'à la Révolution Française.
Au début du XIIIème siècle, Mennetou est entre les mains des Seigneurs de Vierzon. En 1213, Hervé I de Vierzon fait fortifier la ville et construit une forteresse dont certains éléments sont toujours visibles (cf photo ci-contre). En 1356, au début de Guerre de Cent Ans, les troupes du Prince Noir enlèvent la ville d'assaut. La ville est reconquise par Du Guesclin en 1370. La Seigneurie de Mennetou passe alors à la famille de Vaudenay qui engage la rénovation de la ville à partir du milieu du XVème siècle.

Au moment de la Révolution Française, le monastère (Prieuré) et le chateau ont été vendus comme Bien National. Actuellement la municipalité s'efforce de remettre en valeur les monuments de la cité.


Eglise de Langon

Langon

Langon est un village entre Mennetou et Villefranche sur Cher, il possède une église Romane dédiée à Saint Sulpice, elle a été construite au XIIIème siècle avec des compléments au XVème siècle.


Eglise de Villefranche

Villefranche sur Cher

Villefranche sur Cher est un carrefour entre la route qui suit la vallée du Cher et celle venant de Romorantin et Blois.

L'église Sainte Madeleine est du XIIème siècle pour le transept, la croisée du transept et le choeur (cf photo ci-contre). Des compléments ont été réalisés au XVème siècle (façade). Elle dépendait d'une ancienne Commanderie d'Hospitaliers située au Nord de la ville.



Romorantin

Romorantin
La Sauldre à Romorantin
Romorantin est une sous-préfecture du Loir et Cher à 35 kilomètres au Sud-Est de Blois. C'est la principale ville de la Sologne, elle est sur une rivière, la Sauldre, qui est un affluent du Cher. Villefranche sur Cher est à 5 km au Sud de Romorantin.
La ville s'est d'abord développée à partir de l'industrie du drap puis plus tard autour de l'automobile dans la deuxième partie du XXème siècle.

Histoire

Un camp situé sur l'île de la Lotte a été identifié à l'époque Gallo-Romaine, mais la ville n'apparait vraiment dans l'Histoire qu'à la fin du Xème siècle. Elle appartient aux comtes de Blois qui y possèdent un château-fort implanté sur l'île Marin. Romorantin se développe autour de ce château. A la fin du XIIème siècle, un Donjon est construit sur l'emplacement de la place de la Tour. Autour de 1220, Elizabeth de Blois, femme de Sulpice III d'Amboise, fonde l'Abbaye du Lieu-Notre-Dame. Lors de la Guerre de Cent Ans, Romorantin est assiègè et pillé par les troupes du Prince Noir en 1356. En 1445, la ville appartient à Jean d'Angoulème, grand père de Francois I, il y fait construire un nouveau château qui est achevé à la fin du XVème siècle. Francois I séjourne souvent à Romorantin pendant son enfance et sa femme, Claude de France, y est née. Au début du XVIème siècle, Louise de Savoie, la mère de Francois I, fait agrandir le château et aménager la ville. Au moment des Guerres de Religion, Romorantin est prise et pillée à plusieurs reprises par les Protestants, elle tombe en déclin. En 1560, François II, influencé par Michel de L'Hospital y signe l'édit de Romorantin qui accorde la liberté de conscience aux Protestants tout en leur refusant la liberté du culte. En 1585 la ville subit une épidémie de peste dévastatrice.
Le début du XVIème siècle ramène la prospérité économique avec le développement de l'industrie du drap. L'église Saint Etienne est restaurée et de nombreux hôtels particuliers sont édifiés. Au milieu du XVIIème siècle, la Fronde a un impact négatif sur Romorantin qui retrouve pourtant une belle santé économique au XVIIIème siècle. Au XIXème siècle, la modernisation modifie la production du drap , les filatures Normant ont une usine employant plus de mille ouvriers vers 1850. En même temps l'urbanisme de la ville est transformé avec création de rues plus larges, la construction des Halles et d'un pont sur la Sauldre. Mais ceci ne dure pas et Romorantin est une ville secondaire dans la première moitié du XXème siècle.
En 1960, Romorantin absorbe la commune voisine de Lanthenay et retrouve une certaine activité économique dans la deuxième partie du XXème siècle avec le développement de l'industrie automobile (Matra).

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En reprenant le long du Cher on traverse Chabris, Gièvres puis on arrive à Selles sur Cher à partir de laquelle on visitera chaque ville.


Eglise de Selles sur Cher

Selles sur Cher

Le nom de Selles sur Cher provient du latin Cella qui désignait une cellule d'Ermite dans les premiers temps du Christianisme en Gaule. C'est en effet à cet endroit que s'établit Saint Eusice. Il y fonde un monastère qui devient un centre de pélerinage.
Ce monastère est détruit par les Normands au début du Xème siècle. L'église qui a été reconstruite était de style roman, elle a malheureusement été défigurée par les restaurations réalisées au XIXème siècle (cf photo ci contre).

Un bourg médiéval s'est développé autour du monastère et a donné naissance à la ville de Selles sur Cher. Pendant longtemps, celle-ci a porté le nom de Celles en Berry.
Au moment de la Guerre de Cent Ans, Charles VII a séjourné à plusieurs reprises à Selles sur Cher, en particulier lors des Etats-Généraux du 12 au 18 août 1423 puis à ceux du 12 au 16 mars 1424. Entre le 29 mai et le 6 juin 1429, aprés la libération d'Orléans, Jeanne d'Arc et le duc d'Alençon ont rassemblé à Selles une arméee de 6000 hommes afin d'étendre le contrôle du roi Charles VII sur le Val de Loire.
A la fin du XVIème siècle celle-ci a été prise dans la tourmente des Guerres de Religion, elle s'est trouvée détenue tour à tour par les Catholiques ou les Protestants.
Selles possède aussi un beau chateau édifié sur les rives du Cher. Il a été construit sur les restes d'une forteresse féodale qui remontait au Xème siècle.


Chateau de Villentrois

Villentrois

Villentrois est un petit hameau au qui se situe quelques kilomètres vers le Sud entre Selles sur Cher et Saint Aignan.

Ce hameau conserve un château-fort qui remonte au XIème siècle et a été construit à l'initiative de Foulques III Nerra Comte d'Anjou. Celui-ci en confia la garde à un de ses fidèles, Roger, dont la mission était de faire face aux Comtes de Blois.

Villentrois était la forteresse située la plus à l'Est du dispositif militaire des Comtes d'Anjou.


Saint Aignan

Panorama sur Saint Aignan
Panorama sur Saint Aignan
Château de Saint Aignan L'origine de Saint Aignan remonte au IXème siècle, c'est alors que deux ermites issus de Saint Martin de Tours construisent une chapelle sur le coteau au dessus du Cher. Eudes I Comte de Blois fait édifier un chateau féodal à la fin du Xème siècle. Celui ci est pris par Foulques III Nerra Comte d'Anjou en 1030.
Il en subsiste quelques élements (la Tour Hagard). Au Moyen-Age la ville est protegée par une enceinte de murailles, elle est le siège d'une Seigneurie dont le premier titulaire connu est Geoffroy de Donzy. La Seigneurie devient un Comté en 1538 et se voit transformé en Duché pour la famille de Beauvilliers en 1663.

Le château actuel a été construit pour l'essentiel au XVIème siècle.

Château de Saint Aignan

L'église Collégiale, dédiée à Saint Aignan, a été construite à partir du XIème siècle, l'abside, le transept et les clochers sont de cette époque. La nef est du XIIème et certains éléments dont la Chapelle Notre Dame des Miracles sont du XVème siècle. Des Fresques Murales intéressantes se trouvent dans la crypte.


Eglise de Mareuil

Mareuil sur Cher

Mareuil est un village à 4 kilomètres de Saint Aignan sur la rive Sud du Cher.

Eglise Saint Martin
Elle conserve une église intéressante. Un texte de Grégoire de Tours permet de dire qu'un sanctuaire dédié à Saint Martin y existait dès le VIème siècle. Il a servi de base à la construction d'une église Romane vers la fin du XIème siècle, la nef est de cette époque. Les baies Gothiques sont de la fin du XVème siècle, le choeur et le clocher ont été restaurés à la fin du XVIIème siècle.
Avant la Révolution Française, l'église de Mareuil appartenait à l'aumonier de l'Abbaye de Villeloin, dans le Sud de la Touraine.

Eglise Saint Martin de Mareuil


Château
Mareuil conserve aussi un château en partie adossé à l'église. Le corps de logis avec une tourelle polygonale remonte au XVème siècle, l'aile côte Sud date du XVIIème siècle.

Château de Mareuil sur Cher
Château de Mareuil sur Cher, côté Est


Thésée et Pouillé

Ruines Gallo-Romaines de Thésée
Ruines Gallo-Romaines de Thésée, sur le site des Maselles
En continuant vers Montrichard, sur la rive droite du Cher, on passe à Thésée. Cette petite ville, alors nommée Tasciaca, était sur l'ancienne voie Gallo-Romaine Tours-Bourges (elle figure sur la Table de Peutinger) et elle conserve les ruines d'un centre de ravitaillement construit au IIème siècle sur le site des Maselles. Eglise Saint Saturnin de Pouillé



Pouillé

Tasciaca s'étendait sur les deux rives du Cher et en face de Thésée, sur la rive gauche du Cher à Pouillé, on a également trouvé des restes de monuments de cette époque.


Eglise Saint Saturnin de Pouillé
Cette église dédiée a premier évêque de Toulouse, Saint Saturnin (ou Sernin) a une origine très ancienne. Elle a été construite aux XIème et XIIème siècles, elle possède un clocher de cette époque qui est intéressant.

Eglise Saint Saturnin de Pouillé



En savoir plus sur Thésée et Pouillé






Gué Péan

Chateau de Gué Péan
Chateau de Gué Péan près de Montrichard
Peu après Thesée, un kilomètre au nord de la rive droite du Cher, se situe le Château du Gué Péan. Le château se compose de trois corps de bâtiments encadrant une cour qui s'ouvre vers vers l'Ouest. Des tours ont été édifiées aux angles et aux extrémités. Il a été construit au XVIème siècle sur les restes d'une ancienne forteresse féodale. Le logis principal et l'aile Nord sont du XVIIème siècle.

En savoir plus sur le Château de Gué-Péan


Eglise Saint Pierre aux Liens d'Angé

Angé

En continuant vers Montrichard sur la rive Sud du Cher, on passe à Angé, un petit village qui possède une belle église (cf photo ci-contre).
Cette église, dédiée à Saint Pierre aux Liens, a été construite au XIIème siècle. La charpente qui soutient la flèche a été remaniée ultérieurement.


Eglise Saint Pierre aux Liens d'Angé




Au Sud du village se trouve un château qui comporte un logis du XIXème siècle, avec des éléments de l'époque de la Renaissance: tour semi-cylindrique et petit châtelet. La porte extérieure de la poterne montre les traces d'un ancien pont-levis.











Montrichard

Panorama sur Montrichard, le Château-fort, le Cher et le Pont sur cette rivière
Panorama sur Montrichard, le Château-fort, le Cher et le Pont sur cette rivière
Le Cher conduit ensuite à Montrichard qui est couronné d'une forteresse due à Foulques Nerra Comte d'Anjou. Sa position géographique, au sud de Blois, permet d'imaginer la stratégie d'encerclement qu'il développait à l'encontre des Comtes de Blois.
Outre le Chateau, la ville de Montrichard conserve plusieurs monuments médiévaux (dont l'église de Nanteuil) ou datant de l'époque de la Renaissance.
A l'origine le Cher était franchi par un passage à gué. A la fin du XIIème siècle, le seigneur de Montrichard, Hugues II , fait réaliser un pont sur le Cher sur l'emplacement du gué sous la surveillance du Donjon immédiatement en arrière. Au début du XIXème siècle, c'est la Mairie de Montrichard qui bénéficie de l'octroi, elle fait construire une maison (qui subsiste toujours) pour recueillir l'argent des droits de passage.
Juste quelques kilomètres après Montrichard, sur la rive droite, on peut admirer le ravissant Chateau de Chissay.

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Librairie

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Département de l'Indre et Loire (37) -Touraine

Chenonceau

Chateau de Chenonceau
La façade Ouest du Chateau de Chenonceau, à gauche la Tour de Marques

En allant vers Tours, le château le plus remarquable est celui de Chenonceau. Ce fut un des lieux de séjour préferé de Diane de Poitiers et il a été achevé par Catherine de Médicis qui y a donné de nombreuses fêtes sous le règne des derniers rois de France de la famille des Valois.
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Eglise de Bléré

Bléré

Quelques kilomètres au delà le Cher atteint Bléré, petite ville coquette avec, au pied de l'Eglise (photo gauche), sa place centrale et sa rue commercante semi piétonne.

Au nord, un peu en dehors de la ville on peut jeter un coup d'oeil à une petite église Romane très caractèristique (photo de droite).
Eglise Romane


Eglise de Dierre

Dierre

Dierre est un petit village entre Bléré et Saint Martin le Beau, il possède une belle église Romane avec trois nefs (cf photo ci-contre) qui est dédiée à Saint Médard. La nef principale et l'abside sont du XIIème siècle. Une autre nef date du XVème siècle, elle a été réalisée grâce au financement de la corporation des bouchers d'Amboise contre le droit de faire paître leurs troupeaux dans les patures de la paroisse. La troisième nef, ainsi que le clocher, ont été construits au début du XVIème siècle.
Le Prieuré de Dierre relevait, au XIème siècle, de l'Abbaye Saint Julien de Tours qui le cèda ensuite à l'Abbaye de Beaulieu prés de Loches.


Porche Roman de l'église de Saint Martin

Saint Martin le Beau

Sur la rive droite du Cher se situe Saint Martin le Beau qui garde le souvenir d'une victoire sur les Normands à la fin du IXème siècle et de la bataille de Nouy en 1044 où Geoffroy II Martel Comte d'Anjou remporta une victoire décisive sur le Thibault III Comte de Blois. C'est suite à cette victoire que la Touraine est alors passée sous la tutelle des Comtes d'Anjou.

L'église Saint Martin conserve un beau porche à décor feuillagé (cf photo ci-contre) du XIIème siècle, le chevet est également de style Roman.

Dans la rue principale se trouve une belle maison ancienne, la Maison Estève, qui date du début du XVIème siècle, elle a été construite pour un prêtre denommé Michel Estève.



Saint Jean de Grais
Saint Jean de Grais

Azay sur Cher

Au niveau d'Azay sur Cher, quelques kilomètres au sud se trouvent deux monuments dus à Foulques Nerra Comte d'Anjou: le Prieuré Saint Jean de Grais et la Tour de Brandon.
Celle ci faisait partie du dispositif d'encerclement de Tours mis en place par Foulques Nerra autour de l'An Mil.

Tour du Brandon
La Tour du Brandon


Chateau de Veretz

Veretz

Ensuite le Cher s'écoule au pied de nombreux chateaux situés sur sa rive gauche dont Nitray et Veretz (photo ci contre)
Le chateau de Veretz date du XVIème siècle, il a été reconstruit au XVIIIème siècle pour le Duc d'Aiguillon puis réaménagé au milieu du XIXème siècle.
L'église Notre-Dame de Veretz date du XIIème siècle mais elle a été fortement remaniée au début du XVIème siècle. Elle possède des peintures murales de la fin du XVIème siècle, elles sont dues à Jacob Bunel.


Larcay

Larçay

Larçay possède plusieurs chateaux (cf photo ci-contre) d'où le panorama sur la vallée est splendide.
Larcay est une cité très ancienne. A l'époque Gallo Romaine, au Bas Empire (III et IVèmes siècles) un Castrum, bati en haut du côteau, surveillait la Vallée du Cher et de la Loire. Il devait sans doute protèger les vallées au moment des premières invasions Barbares et de la recrudescence des pillages des Bagaudes.
Il en reste des vestiges que l'on peut visiter.


Tours

Tours est une ville qui a un passé historique prestigieux. Ceci est du à sa position centrale en France qui en a fait un noeud de communication routier mais aussi fluvial jusqu'à la fin du XIXème siècle. A la fin du Moyen Age et pendant la Renaissance Tours et sa région a été capitale de la France en lieu et place de Paris. C'est d'ailleurs ce qui a produit les Chateaux de la Loire répartis le long de la Loire et des rivières voisines: Cher, Indre, ...

Le Cher traverse alors Saint Avertin puis les quartiers sud de Tours. Dans les années 1960, de grands travaux ont réaménagés les Rives du Cher (nom d'une zone de la ville de Tours) afin de dégager des terrains à urbaniser et à protèger la ville des inondations du Cher (comme celle de 1856 par exemple). A certains endroits, le cours de la rivière a été modifié, ainsi au niveau de Saint Avertin, un grand plan d'eau et des lacs artificiels ont été réalisés.
Dans la partie au sud-Ouest de Tours, les aménagements des rives du Cher se sont poursuivis jusqu'à maintenant avec la construction du Quartier des Deux-Lions (Université, entreprises, commerces et logements) et la mise en valeur de la plaine de la Gloriette.
Le Grand Moulin sur le CherAu delà, le Cher se dirige vers Savonnières en restant parallèle à la Loire pendant une quinzaine de kilomètres, là aussi les rives ont été aménagées et dotées de digues afin d'assurer une protection contre les inondations.
La rive sud du Cher est désormais dotée d'une piste cyclable qui permet d'effectuer une balade très agréable entre le sud de Tours et Savonnières.
La photo ci-contre montre le Grand Moulin qui est à mi chemin entre Tours et Savonnières. C'est un exemple du typique des moulins qui étaient construits le long du Cher.

Le Grand Moulin sur le Cher

Le Cher vers Savonnières
Le Cher vers Savonnières

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Savonnières

Le village de Savonnières
Le village de Savonnières sur le Cher
Savonnières est un village charmant. Il est connu pour sa petite plage sur le Cher. Jadis, sa Foire aux Anes, qui avait lieu chaque année le premier week end d'Aout, attirait beaucoup de gens de la région. L'église de Savonnières est ancienne et intéressante.
A la sortie du village se trouvent des grottes Troglodytes célèbres: les Caves-Gouttières.

En savoir plus sur Savonnières


Villandry

Le Cher atteint ensuite Villandry un village implanté sur le côteau et qui conserve une belle église romane. Mais Villandry est surtout célèbre par son un chateau agrémenté de jardins.

Au Moyen Age Villandry s'appelait Colombiers (nom conservé par un hameau sur la rive Nord du Cher). C'est là qu'à la fin du XIIème siècle Henri II Plantagenet et Philippe Auguste signèrent un traité de paix. Henri II devait mourrir quelques jours plus tard à Chinon.

En savoir plus sur Villandry


Bec du Cher

Le Bec du Cher, jonction entre la rivière et la Loire
Le Bec du Cher, jonction entre la rivière et la Loire
Peu après Villandry le Cher (sur la droite de la photo) se joint à la Loire (sur la gauche de la photo, sous le pont SNCF) à hauteur de Cinq-Mars et de sa Pile remontant à l'époque Gallo-Romaine. L'arrivée du Cher à cet endroit s'appelle le Bec du Cher.
Au temps jadis la jonction avec la Loire se faisait sur une zone marécageuse allant pratiquement jusqu'à Langeais. Un canal donnant directement dans la Loire (qui porte le nom de Bec du Cher) a permis d'assècher et d'assainir cette zone.

La Loire de Tours à Saumur


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