Montoire

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Vue du Pont sur le Loir, au fond le Chateau



Un véhicule sur le pont (Mai 99)



Montoire est la capitale du Bas Vendomois, elle se situe sur le Loir et la partie de la Vallée du Loir autour de cette ville a toujours été appréciée.

La ville et sa région ont toujours recherché leur autonomie par rapport à Vendôme. Montoire est favorisée par la topographie de la Vallée du Loir à partir du village du Gué du Loir qui marquait en fait la frontière entre Carnutes et Cénomans à l'époque des Gaulois. Au Moyen-Age, Montoire devient le siège d'une seigneurie qui s'appuie sur un château-fort dominant la ville.

La région de Montoire est dotée d'un ensemble important d'églises anciennes qui possèdent des fresques intéressantes, ce qui atteste une population significative dès les temps les plus anciens et en particulier au Haut Moyen Age. Le Poëte Ronsard est originaire de Couture qui est à 15 kilomètres à l'ouest de Montoire.
Lavardin s'est développé au bas d'un éperon facile à défendre et qui a permis la construction d'un chateau fort impressionant. Celui-ci fut très vite la propriété des comtes de Vendome.

Trôo a une origine très ancienne comme l'indique son nom et ce village se singularise toujours par ses habitations troglodytes.
De nombreuses églises de cette partie de la Vallée du Loir possèdent des fresques murales qui dans certains cas remontent au XIIème siècle. C'est le cas d'Artins et de la Chapelle Saint Gilles de Montoire, mais aussi de Saint Jacques des Guérets et de Saint Genest de Lavardin.
L'Eglise de Saint Martin des Bois est également intéressante, dans le meme bourg se trouvent les restes de l'ancienne Abbaye Saint Georges des Bois.
Le village des Hermites est à l'image de son nom, un endroit isolé et tranquille dans la campagne de la Touraine.

Visite de Vendôme et du Vendômois

Vendôme     Abbaye de la Trinité de Vendome     Chateau et fortifications médiévales     Vendôme au Moyen Age

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Le Vendomois     Lavardin,    Montoire,     Vallée du Loir ,   Mondoubleau  ,   Saint Calais   ,   Chateaurenault

Comtes de Vendome     Bourbons-Vendome     Seigneurs du Haut Vendomois     Seigneurs du Bas Vendomois    

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Montoire

Montoire est une ville d'origine relativement récente par rapport aux bourgs et villages du voisinage (Artins, Troo). A l'époque Celtique et Gallo-Romaine son emplacement faisait partie du Pays Labricin (Troo). En fait Montoire n'apparait qu'autour de l'an 1000 comme appartenant au comte de Vendôme, Bouchard le Vénerable. Peu après apparait le premier Seigneur de Montoire, Nihard.
Le château féodal est en ruines. C'était le siège de la Seigneurie de Montoire qui dépendait du comte de Vendôme.


Le Centre Ville

A l'origine, la population était basée sur la rive gauche du Loir, entre le château et la rivière. A partir du XIème siècle, des habitations apparaissent sur la rive droite, puis la ville se développe jusqu'à des fossés (rue Jean Mermoz, boulevard des Alliés), ceux -ci sont comblés pendant le Second Empire. A ce moment la ville s'étend vers le nord-ouest en relation avec l'implantation du chemin de fer et de la gare. La première ligne de chemin de fer relie Vendôme à Pont de Braye, une seconde partant de Sargé, atteint Tours via Montoire.

La ville possède plusieurs maisons anciennes intéressantes. Ainsi une maison style Renaissance avec des colonnades, elle est située près de la chapelle Saint Gilles (maison Taillebois ou du Jeu de Quilles).
La Maison Busson (ou du Bailli: les Fredureau) apparait sur la photo ci contre à gauche, elle date du XVIème siècle. Juste a coté d'elle se trouve la Maison des Trois Rois (ou Roulleau ou du Cadran Solaire) qui est du XVIIème. Ces deux maisons donnent sur la grande place qui est le centre de la ville. Il faut aussi signaler l'ancien Couvent des Augustins, fondé en 1427 par Louis de Bourbon, comte de Vendôme, les éléments subsistants ont été récemment restaurés.

La population de Montoire

La ville a atteint sa population maximale vers 1880, avec près de 3500 habitants. Elle a ensuite régulièrement décru jusqu'à 2700 habitants en 1954. Depuis une légère, mais régulière, reprise se manifeste. En effet la gare du TGV de Vendôme vers Paris n'est qu'à un quart d'heure du centre ville.

La route de Montoire à Lavardin

La route file entre le Loir, sur la gauche, et un escarpement couvert de bois. Ce coteau est percé de nombreux troglodytes dont certains sont très anciens. Si l'on s'en tient à ce que suggère le nom traditionnel de Reclusages et divers éléments de ces souterrains, il faudrait y voir d'anciens ermitages qui remontent peut-être à l'époque Mérovingienne.
Ces grottes contiennent, en effet, des autels, des crèches de pierre, des silos. On y voit aussi de grandes croix gravées dans le rocher. En arrivant à Lavardin, on peut se faire indiquer la Grotte des Vierges, qui est plus accessible.


Le château féodal

Le château féodal est en ruines et ne peut être visité. Il tire probablement son origine des points fortifiés édifiés le long du Loir pour protèger les populations contre les attaques des Normands aux IX et Xèmes siècles.
Il devient ensuite le siège de la Seigneurie de Montoire qui dépendait du comte de Vendôme. Nihard devient seigneur de Montoire en 1033, il construit le donjon rectangulaire qui est ensuite entouré par une double enceinte. Cette seigneurie passe vers 1070 à Hamelin de Langeais issu d'une famille du Vendômois. Plus tard le Sire de Montoire accède par mariage à la tête du comté de Vendôme.
En 1188, Richard Coeur de Lion s'empare de la ville aux dépens du roi de France Philippe II Auguste.
Au XIVème siècle, le dispositif défensif est renforcé par des tours et une muraille, celle-ci allait jusqu'au Loir et renfermait la ville primitive. Dans la seconde moitié du XIVème siècle, le comte Jean VI achève les fortifications et fait creuser un fossé sur la rive droite du Loir pour protèger la ville neuve. Pour autant, en 1362, le routier Robert Marcault s'empare de la ville pour le compte des Anglais. Peu après, Du Guesclin le recrute, lui et ses routiers contre argent sonnant et trébuchant, pour les emmener faire la guerre en Espagne.
Le dessin ci-dessus fournit une reconstitution de l'allure du château au Moyen-Age. La forteresse était puissante avec un donjon central solidement retranché.
Le roi Henri IV a fait démanteler le château de Montoire à la fin des Guerres de Religion, en 1594. La commune de Montoire a racheté les ruines du château en 1847. Les fossés de la rive droite ont été comblés sous le Second Empire.

Ruines du château de Montoire







Les églises: St Gilles, St Oustrille, St Laurent et La Maladrerie

Montoire possède deux églises anciennes intéressantes: la chapelle Saint Gilles et l'église Saint Oustrille.

Chapelle Saint Gilles

La chapelle Saint Gilles retient surtout l'attention (cf photo ci contre). Elle se situe sur la rive gauche du Loir, elle a la forme d'une croix latine, la majeure partie de la nef est en ruines. Son origine remonte au XIème siècle et elle faisait partie d'un Prieuré dépendant de l'Abbaye de Saint Calais.
Les Fresques de la Chapelle Saint Gilles sont célèbres et constituent un exemple significatif de la peinture Romane. La plus ancienne date du XIème siècle et plusieurs sont du début du XIIème siècle. L'intérieur de la chapelle a été peint jusqu'au XVème siècle, puis badigeonné à la chaux au XVIème siècle. Les fresques ont été redécouvertes au XIXème siècle. Plusieurs couches étaient superposées, on n'a conservé que la plus ancienne. Dans l'abside se situe un Christ en majesté entouré de symboles évangéliques, d'autres Christ en majesté sont peints sur les transepts nord et sud.
Le Poëte Ronsard a été Prieur de Saint Gilles de 1566 à 1585, date de sa mort. Il logeait dans le presbytère qui est près de la chapelle, à droite en entrant dans l'enceinte. Il y a passé les derniers mois de sa vie.

Vue d'ensemble de la Chapelle Saint Gilles et du Presbytère

Saint Oustrille

L'église date du XIème siècle, elle a été fondée par Renaud, comte de Vendôme et évêque de Paris. Elle se situe directement sous les murs du château et c'est l'église paroissiale de la ville. Elle est placée sous l'invocation de Saint Austégisille (déformé en Oustrille), évêque de Bourges au VIIème siècle, dont elle a reçu des reliques. Elle a été remaniée à travers les siècles pour s'adapter à l'accroissement de la population. Elle a été endommagée et incendiée au moment des Guerres de Religion au XVIème siècle.
Pendant la Révolution Française, l'église est fermée au culte et transformée en atelier pour la fabrication des salpêtres. Elle est ensuite vendue comme Bien National. Elle est maintenant transformée en habitation.


Saint Laurent

Cette église se situe du côté nord de la place principale de la ville, elle attire l'attention par sa flèche élancée (cf photo à droite).
Elle a été fondée à la fin du XVème siècle pour servir de paroisse aux habitants de la rive droite du Loir, elle se nommait Notre Dame de la Pitié. L'édifice est détruit par un incendie en 1567 et reconstruit en 1633.
Lors de la Révolution Française, en 1794, l'église est convertie en halle aux grains. Mise en vente comme Bien National, elle est acquise par la ville, elle est rendue au culte catholique à la fin de 1795.
La façade et nef sont de style gothique flamboyant, sa construction est récente, elle date de 1897. Les sculptures intérieures de l'église n'ont été terminées au XXème siècle, qu'entre les deux guerres mondiales.

                                                                                                                                    L'église Saint Laurent


La Maladrerie de La Madeleine

Sur la route vers Couture se trouve les restes de l'ancienne Maladrerie de Montoire. Elle a été désaffectée au XVIIème siècle, la lèpre ayant depuis longtemps disparu de la région. Elle est alors devenue une ferme. La chapelle date du XIIème siècle, elle comportait des fresques peintes.
Dans le Vendômois et le Maine, les maladreries ont été établies à l'époque des croisades, les croisés et les pélerins ramenaient en effet cette maladie de leur séjour en Orient.



Montoire et les Guerres


La Guerre de 1870-71

La ville s'est trouvée concernée par les combats la Guerre de 1870-1. Après la prise de Vendome, l'armée de la Loire du Général Chanzy fait retraite vers Le Mans et une partie des troupes traversent Montoire. Le 21 décembre 1870, la ville est occupée par les Prussiens. Le Général Jouffroy reprend la ville le 27, mais le 6 Janvier les Allemands sont de retour. Fin Janvier la bataille du Mans est perdue. L'Armistice est signée par le Gouvernement Francais.

Le Monument aux Morts de Montoire, qui a un style original (ce n'est pas un poilu), garde la mémoire des soldats de 1870 en plus de ceux de 1914-8.






L'entrevue de Montoire entre Hitler et Pétain en 1940

La gare de Montoire est célèbre dans l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale. C'est là que Hitler et le Maréchal Pétain se sont rencontrés le 24 Octobre 1940 (après une première entrevue entre Laval et Hitler au même endroit deux jours auparavant). C'est cette rencontre qui a initialisé la politique de collaboration entre le Régime de Vichy et le Reich Allemand.

Cette photo a été prise au moment de la "poignée de main", au milieu le Dr Schmidt, l'interprète de Hitler.


La gare de Montoire avait été choisi en fonction de la visite qu'Hitler venait de faire auprès de Franco en Espagne et à cause de la protection que pouvait assurer le tunnel ferroviaire de Saint Rimay tout proche. Hitler n'est sorti qu'un court instant en dehors de la gare, pour passer en revue, devant l'Hotel des Voyageurs, un détachement qui lui rendait les honneurs.

Depuis 1942, le trafic voyageurs a disparu de la gare de Montoire qui n'a conservé, temporairement, que le trafic des marchandises.


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La référence sur l'Histoire de Vendôme et du Vendômois:
Dictionnaire Historique du Vendômois Tome 2: F-N de Saint-Venant
Dictionnaire Historique du Vendômois Tome 3: O-U de Saint-Venant
Dictionnaire Historique du Vendômois Tome 4: V-Z de Saint-Venant

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Autour de Montoire

Chateau de Lavardin


Lavardin

Lavardin est à 15 km à l'Ouest de Vendome. Initialement siège d'une Seigneurie relevant du comte de Vendome, le château de Lavardin est devenu ensuite, par le mariage de Richilde de Lavardin avec Jean I Comte de Vendome, la proprieté directe des comtes de Vendome.

Le chateau est construit sur un promontoire qui domine la Vallée du Loir. Charles VII y reside en 1448 et signe avec les Anglais la Trêve de Lavardin. Disgracié par Louis XI, le comte de Vendome Jean VIII de Bourbon s'installe dans ce chateau.
En 1589, la forteresse tenue par les Ligueurs, est assiègée et prise par le Prince de Conti pour le compte d'Henri IV, roi de France. Le chateau est alors demantelé. L'envergure des ruines laisse imaginer son importance.

Le village de Lavardin possède de nombreuses maisons anciennes.
L'Eglise Saint Genest est également remarquable et mérite une visite pour ses fresques murales.

En savoir plus sur Lavardin.









Saint Martin des Bois

Quatre kilomètres au sud de Montoire,au début de la foret de Gastines, on arrive au village de Saint Martin des Bois qui se situe au sommet d'une colline arrondie portant l'église. Celle-ci est très ancienne, la nef remonte peut-être à l'époque carolingienne, le reste date des XII et XIIIème siècle, elle était à l'origine un ancien Prieuré autour duquel s'est développé le bourg. Sur cette commune se trouve le château de Ranay, siège d'une ancienne seigneurie remontant au XIème siècle et ayant appartenu, jusqu'à la fin du XVIème siècle, à une famille issue des anciens Sires de Lavardin.



Saint Georges des Bois

Juste a coté du village de Saint Martin des Bois se situe l'ancienne Abbaye de Saint Georges du Bois. D'après les Actes des évêques du Mans, elle a été fondée au VIème siècle, à l'incitation de l'évêque du Mans, Saint Innocent, par le roi mérovingien Childebert et la reine Ultrogothe. Les premiers moines ont commencé le défrichement des alentours. AU VIIème siècle, l'Abbaye est attribuée à des laïcs. Aiglebert, évêque du Mans au début du VIIIème siècle, la récupère et l'agrandit en la confiant aux Bénedictins. Il lui adjoint un hospice pour les pauvres et les voyageurs, cet hospice sert ensuite pour les pélérins se dirigeant vers Saint Jacques de Compostelle.
En 927, l'Abbayes est détruite par les Normands. Elle est reconstruite en 1045 par Geoffroy Martel, alors comte de Vendôme et d'Anjou. Celui ci attribue à l'Abbaye des biens importants, essentiellement dans le Vendomois, ainsi les Prieurés de Saint Martin des Bois, de Saint Pierre du Bois, de Saint Genest de Lavardin, de Saint Rimay, Saint Jacques des Guérets, Saint Arnoult, Villiersfaux, Lisle, Saint Firmin, etc.
Vers 1070, une partie des chanoines de la collègiale Saint Georges de Vendôme viennent s'y établir et apportent avec eux de nouveaux biens comme l'église Saint Lubin et la chapelle Saint Pierre la Motte, toutes deux à Vendôme. En 1510, il y avait encore onze religieux dans le monastère, mais sa décadence est inexorable, en 1720, il n'y a plus qu'un seul moine. En 1791, l'Abbaye est déclarée Bien National et mise en vente, l'église est vendue séparément en 1804.



Les Hermites

En poursuivant la route au sud de Saint Martin des Bois, on traverse l'ancienne foret de Gastines (bien défrichée maintenant).
Pour autant la vie de tous les jours y est restée très traditionnelle comme le montre cette photo d'une Gardeuse de Chèvres. Cette photo a été prise fin mai 1999 et nous ne sommes qu'à 200 km de Paris et 40 de Tours.







Trôo

Dix kilomètres à l'ouest de Montoire, sur un éperon dominant de plus de 60 mètres la vallée du Loir, se trouve le village de Trôo qui a une très ancienne origine et est remarquable. Il se développe en quatre étages au dessus de la vallée du Loir: le premier est au niveau du Loir, le second et le troisième comportent une part d'habitations troglodytes, le quatrième est sur le plateau. Le chemin qui parcourt le village vous plonge dans une atmosphère qui vous permet de revenir un ou deux siècles en arrière.
A l'époque Celtique puis Gallo-Romaine elle était le chef lieu d'un Pagus (le Labricin) positionné entre celui de Vendôme (Carnute) et celui de La Chartre (Cénoman comme Trôo). Au Moyen Age Trôo était une ville fortifiée relativement importante, elle était le siège d'une Seigneurie et possèdait un chateau-fort. Les restes de la première enceinte de la ville sont encore visibles, elle n'a jamais été complètement remplie de maisons, une partie restant en culture, ce qui démontre que Trôo était un refuge pour les paysans d'alentour en cas de guerre. Un sentier conduit au Prieuré des Marchais (XIIème siècle) dont il ne reste que le croisillon nord et des éléments de l'abside. La seconde enceinte de la ville médiévale apparait, avec ses douves, quand on monte vers l'église Saint Martin.
L'Eglise Saint Martin de Trôo est une ancienne collègiale, elle domine le bourg et le Loir d'environ 60 mètres. Elle a été fondée au XIème siècle par Geoffroy Martel, comte de Vendôme et d'Anjou puis reconstruite au XIIème siècle par Geoffroy Plantagenet comte d'Anjou et du Maine. Elle contient de belles stalles, une piscine du XIVème siècle et une plaque funéraire en cuivre du XVIème. Les chapiteaux de la nef sont de très belles sculptures.
Le clocher est du commencement du XIIIème siècle, il est visible de très loin alentour. Il avait autrefois une flèche de pierre flanquée de quatre clochetons. Il a été reconstruit après l'incendie de 1737, il est bien moins haut qu'auparavant.
Non loin de l'église se trouve une Butte (visible sur la photo ci-dessous) sur laquelle se situait le donjon de bois du château primitif. A l'ouest s'élevait le Louvre, ancien château-fort du début du XIIème siècle, il n'en reste rien.

En 1124, le Comte d'Anjou Foulques le Jeune fait reconstruire le chateau-fort (le Louvre) et réparer les murailles de la ville. Les portes, en ruines, qui défendaient l'accès de Trôo du côté du plateau sont toujours visibles. En 1188 le roi de France Philippe Auguste s'empare d'une partie de la ville alors propriété du comte d'Anjou et roi d'Angleterre Henri II Plantagenet. En 1194, Mercadier, chef des Routiers de l'armée de Richard Coeur de Lion s'empare de Troo. Isabelle d'Angouleme, la femme de Jean sans Terre a séjourné quelque temps à Trôo.
C'est en 1270 que la Seigneurie est rattachée définitivement au comté de Vendome. Les premiers Seigneurs de Trôo (Trou) apparaissent au milieu du XIème siècle, mais leur histoire est difficile à suivre.

Les Eglises de Troo

La première église du village, dédiée à Saint Gabriel, se situait à mi-coteau parmi les rochers et les grottes, elle a été abandonnée au profit de l'église Notre Dame de la Pitié qui a été détruite en 1764.
A coté de la Collégiale Saint Martin évoquée ci-dessus se trouvait le Prieuré Notre Dame des Marchais fondé en 1124 par Foulques le Jeune, comte d'Anjou, il l'attribua à l'Abbaye de Marmoutier.
La Maladrerie Sainte Catherine (cf photo ci-contre) était aussi l'Hotel Dieu (Hopital) de Trôo, elle date de l'époque Romane (XIIème siècle) et incorporait la chapelle Sainte Catherine. La Porte Sainte Catherine, principale entrée de la ville était adossée à la Maladrerie.



Troo se caractèrise par ses nombreuses habitations troglodytes et son Puits qui parle, il fait 45 mètres de profondeur.

Au Moyen-Age la ville était importante et comptait bien plus de 1000 habitants, mais elle a ensuite périclité au profit de ses voisines La Chartre sur le Loir et Montoire.

Les rues sont étagées le long du coteau et conservent des maisons anciennes intéressantes.




Eglise de Saint Jacques des Guerets

Saint Jacques des Guerets

Au bas de l'éperon de Trôo se situe le village de Saint Jacques des Guérets qui possède une église Romane du XIème siècle avec de remarquables Fresques Murales du XIIème siècle (classées Monument Historique). Les plus belles sont dans l'abside: la Crucifixion et la Résurrection des morts et le Christ en majesté, le martyre de Saint Jacques et le Paradis.
L'Eglise appartenait à l'Abbaye Saint Georges du Bois.






Fontaine les Coteaux

Le village de Fontaine les Coteaux se situe un peu au nord de Troo.
Il est isolé dans la campagne et possède un cachet caractèristique.







Artins

Artins se trouve dix kilomètres à l'ouest de Montoire et deux kilomètres au sud de Trôo. C'est un site très anciennement habité (de même que la commune voisine de Ternay). A l'époque Gallo-Romaine, la voie romaine reliant Chartres (Autricum: la capitale de la cité des Carnutes) à Tours (Caesarodunum: la capitale de la cité des Turons) passait par Artins où elle franchissait le Loir. Le village avait alors une activité de poterie.

Un peu en dehors du village se trouve la vieille Eglise Saint Pierre d'Artins (photo ci-contre). Une légende attribue sa construction à Saint Julien, Evêque du Mans au IIIème siècle. Elle aurait été batie sur les restes d'un Temple Gallo-Romain dédié à Jupiter. Artins dépendait du monastère de Saint Ouen près du Mans. En fait, l'église actuelle remonte sans doute à l'époque Mérovingienne, même si la façade a été remaniée ensuite. A l'intérieur de la nef, sur la droite, une fresque du XIIIème siècle réprésente un sujet rare: un combat entre Croisés et Musumans.
C'est sur la commune d'Artins que se trouve le siège de l'ancienne Seigneurie de la Roche-Turpin. Un branche de Seigneurs de cet endroit, les Turpin de Crissay a eu des membres qui ont exercé de hautes fonctions auprès du roi de France Charles VII.

La Commanderie d'Artins

Une Commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem était implantée sur le territoire de la commune d'Artins, elle a existé jusqu'à la Révolution Francaise. En 1791 la Commanderie est déclarée Bien National et vendue aux enchères à Vendome. Il n'en reste pratiquement rien maintenant, les batiments ont été transformés en ferme et la chapelle en grange et le tout s'est dégradé avec le temps. La chapelle possédait de belles Fresques Murales du XIIème siècle, dont certaines, encore visibles au milieu du XIXème siècle, ont été reproduites grâce à des dessins de G. Launay.
La Commanderie a sans doute été fondée par Fromond (ou son frère Guy) Seigneur de la Roche-Turpin, elle était un des principaux établissements de l'Ordre dans le centre de la France. Elle dépendait du Grand Prieuré d'Aquitaine dont le siège était à Poitiers. En sens inverse six Prieurés, tous situés dans le Diocèse du Mans, relevaient de la Commanderie d'Artins.


Ternay

Ternay se situe 7 kilomètres à l'ouest de Montoire. Le site était hbité à l'époque Paléolithique, on y a retrouvé de nombreux outils préhistoriques en pierre et il y avait jadis un Dolmen aujourd'hui disparu. D'aprés Grégoire de Tours, Saint Martin a fait un miracle à Ternay.
L'église Saint Pierre et Saint Paul date du XIIIème siècle, elle possède un beau Christ en bois polychrome.
Au Moyen-Age dès le début du XIème siècle, Ternay est le siège d"une Seigneurie dont le chateau se situait au lieu-dit La Roche-Baudouin, maintenant La Cour de Ternay. Il y avait une Maladrerie à Ternay à la fin du Moyen-Age (XIVème siècle).

Entre Ternay et Montrouveau subsiste une partie du Prieuré Sainte Madeleine de Croixval, fondé en 1195, et où Ronsard a résidé pendant plusieurs années avant de s'établir définitivement au Prieuré de Saint Cosme près de Tours.


Couture, Ronsard, La Possonière, Croixval

Le village de Couture est 5 kilomètres à l'ouest d'Artins. Avant l'An Mil les évêques du Mans possèdaient d'importants domaines à cet endroit. Ronsard y est né, son père était un serviteur du roi François I. Couture possède une église dont les éléments les plus anciens datent du XIIème siècle, elle est dédiée à Saint Gervais et Protais, elle a été fortement remaniée au XVIème siècle par la famille de Ronsard et conserve les gisants de Loys de Ronsard et de son épouse Jehanne Chaudrier.
Le château de La Possonière se situe à peine à un kilomètre au sud de Couture. C'est là qu'est né et a vécu le Poëte Ronsard dans sa jeunesse. Les portes sculptées des caves et les cheminées sont remarquables.
De Couture, il n'y a qu'un pas pour aller au château de La Flotte, implanté sur le coteau nord du Loir, et à Poncé sur Loir, qui possède un beau château du XVIème siècle.

Le Prieuré de Croixval





Montrouveau

Montrouveau se situe 13 kilomètres à l'ouest de Montoire.

Un Prieuré existe à Montrouveau dès le XIIème siècle, il dépendait de l'Abbaye de Tiron, dans le Pays Chartrain.

L'église Saint Blaise a été construite au XIIIème siècle, elle a été remaniée au cours des siècles suivants. Elle renferme une vierge rustique du XVIème siècle provenant de l'ancienne église de Marcé (paroisse réunie à Montrouveau en 1811).







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