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![]() Lavardin est à 15 km à l'Ouest de Vendome et 2 km à l'Est de Montoire. Cette petite ville s'est développée dans une boucle de la rivière le Loir, au bas d'un éperon facile à défendre et qui a permis la construction d'un chateau-fort impressionant. Celui-ci devint très vite la propriété des Comtes de Vendome. ![]() Il faut commencer par parcourir à pied la rue principale du village en arrivant du nord, on apercoit au fond le chateau-fort et le Prieuré Saint Genest, et de chaque coté de la rue se trouvent des maisons anciennes intéressantes. Une visite des villages et hameaux autour de Lavardin est également conseillée: Villavard, Saint Rimay et Les Roches l'Evêque. | |
Autour de Lavardin, vous pouvez visiter :
Mondoubleau Montoire La Vallée du Loir |
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Le ChateauLe château trouve son origine dans la ligne de fortifications que Charles le Chauve fait construire le long du Loir vers 850 par Landry Sore (ancêtre des sires de Beaugency), afin de protèger la région contre les incursions normandes. Ces lieux fortifiés pouvaient, en cas de besoin, accueillir les populations des campagnes et servir de point d'appui aux troupes royales.Initialement, siège d'une Seigneurie relevant du comte de Vendôme, le château de Lavardin est devenu ensuite, par le mariage de Richilde de Lavardin avec Jean I, comte de Vendôme, la proprieté directe des comtes de Vendôme. Le chateau est construit sur un promontoire qui domine la Vallée du Loir. Les comtes de Vendôme lui ont donné une envergure exceptionnelle et il était plus important que le château de Vendôme lui même. En 1188, les milices de Montoire et de Lavardin s'unirent aux troupes du roi de France, Philippe-Auguste pour empêcher la prise de la forteresse par Richard Coeur de Lion. Celui-ci dut en lever le siège. Vers 1380, Jean VII de Bourbon, comte de Vendôme, reconstruit le château en améliorant le confort et le décor: voûtes du donjon, escalier en colimaçon permettant d'accèder aux étages, etc. Charles VII y resida en 1447, pendant que son armée assiègeait Le Mans. Il y signe avec les Anglais la Trêve de Lavardin. Disgracié par Louis XI, le comte de Vendôme Jean VIII de Bourbon s'installe à demeure dans ce château. En 1589, la forteresse tenue par les Ligueurs, fut assiegée et prise par le Prince de Conti pour le compte d'Henri IV, roi de France. Le château est alors demantelé. La dimension des ruines laisse imaginer son importance. Depuis une trentaine d'années le chateau est l'objet de restaurations partielles. |
Le Donjon (photo ci-dessus)
Le donjon a quatorze mètres de long sur sept de large. Le rez de chaussée où s'ouvrait un puits devait être occupé par des hommes de service. On accèdait aux étages supérieurs par un escalier en colimaçon, il en reste une partie ornée de fines colonnettes et d'ogives. Pour monter au donjon, il faut emprunter un escalier spécique, il y a quelques années, on pouvait encore atteindre le sommet du donjon grâce à des échelles. Le premier étage du donjon est le plus décoré: la cheminée est plus grande que dans les autres pièces avec un écusson fleurdelysé. C'est là que le seigneur jugeait les prisonniers que l'on devait enfermer, avant l'audience, dans la tour de guet. Le second étage est plus élevé que le premier, il est orné de voûtes d'arêtes ogivales avec des arcs chargés de nervures. Quelques écussons portent les blasons des alliances des Bourbons-Vendôme. Ce second étage ne formait qu'une seule pièce, c'était probablement la chambre du seigneur. Le troisième étage était composé de deux pièces ayant chacune sa cheminée. En haut du donjon, le panorama sur la Vallée du Loir est magnifique. La rivière s'écoule 75 mètres plus bas, au delà de Montoire, on peut voir le clocher pyramidal de la collègiale de Trôo. | |
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Maquette vue du coté Est
A la fin du XIVème siècle, l'ensemble des fortifications de Lavardin comprenait une baille extérieure dans laquelle étaient construites quelques habitations, puis trois enceintes presque parallèles qui s'étageaient jusqu'au donjon, édifié sur la partie la plus élévée. Voici une maquette reconstituant le chateau tel qu'il était à la fin du Moyen-Age. Il a la forme d'un trangle avec la pointe au nord et des douves tout autour. On voit les trois niveaux d'enceintes qui rendaient la forteresse quasi imprenable. Il ne subsiste pratiquement rien de la première enceinte. On situe trés bien le donjon en haut de la photo et le chatelet au milieu en bas sur la deuxième enceinte. |
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Maquette vue du coté Nord-Ouest Voici une photo de la maquette prise du coté Nord-Ouest. Dans la partie basse de la photo on remarque les locaux de services protégés par une enceinte. Une rampe permet d'accéder à la première enceinte du chateau. |
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Le Donjon Le batiment le plus visible et le plus remarquable du chateau est le Donjon. Il date des XIème et XIIèmes siècles et a été fortement remanié aux XIV et XVème siècle. Il domine trois enceintes, celle du haut est la plus importante, elle constitue la chemise du donjon. Elle a été édifiée avant le XIIème siècle. En haut du donjon, le panorama sur la vallée du Loir est magnifique, c'est là qu'étaient positionnés les guetteurs. Au 1er étage se trouvait la salle où le roi Charles VII a signé la Trêve de Lavardin. 2° niveau Il comportait plusieurs batiments: la Tour du Capitaine, la Salle des Gardes et un escalier d'honneur qui conduisait sans doute au donjon. |
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Le niveau bas Une deuxième enceinte comprenait le Chatelet avec ses tours et son pont levis, la muraille était surmontée de créneaux et de chemins de ronde, flanquée de tours à meurtrières et à machicoulis. C'est une construction des XII et XIIIèmes siècles. Derriere elle se situaient tous les moyens et locaux de service: logements de la garnison, puits, chenil, cuisines, magasins à vivre, ateliers, écuries, salles diverses, ... Enfin, on trouvait une troisième enceinte (il en reste très peu d'éléments) entourée par les douves, qui se raccordait avec celle protègeant le village. Le Pont-Levis (cf photo ci contre) Le mur qui s'élève entre les tours conserve la trace de la herse et l'emplacement des bras du pont-levis. L'ouverture ogivale était surmontée d'un écusson. Les deux tours ont toujours une partie de leurs machicoulis du XIVème siècle. |
Les caves et les souterrains
Lorsqu'on rentrait dans le château par la porte ci-dessus, on trouvait devant soi plusieurs portes creusées au bas de la muraille de la seconde enceinte. Les portes de gauche donnent accès à des caves, celles du milieu à un souterrain ainsi qu'à une cave profonde et vaste, sans doute un magasin de vivres. Une porte voisine donne accès à une belle salle au plafond comportant des ogives nervurées et une colonne centrale, sans doute le corps de garde, avec un renfoncement carré pour y placer un lit de camp. De là, on pouvait accèder directement à l'escalier d'honneur. Le souterrain le plus long aboutit de l'autre côté de la seconde enceinte et débouche dans une salle à l'air libre, d'où l'on pouvait observer toute la Vallée du Loir vers Montoire. Une porte sur la droite donne accès à un caveau dans lequel s'ouvre une cave et un souterrain profond. Il existait un grand nombre d'autres souterrains que l'on a repèré lors de fouilles mais qui sont maintenant presque entièrement comblés. |
Prieuré Saint Genest![]() |
Le Prieuré Saint Genest a été fondé à la fin du XIème siècle par un Seigneur de Lavardin qui en fit don à l'Abbaye Saint Georges du Bois située cinq kilomètres à l'ouest. A l'entrée de l'église le clocher-beffroi est caractèristique, la porte de la façade est de style Renaissance. Le clocher a été endommagé lors du siège du château en 1590. A coté de l'église se tient le batiment qui abritait le Chapitre, il date des XII, XIII et XIVèmes siècles. L'Eglise (photo ci contre) a été construite au milieu du XIème siècle et remaniée au commencement du XIIème (mur du bas-côté nord) et au XIIIème (absidiole du bas-côté sud). L'église Saint Genest est à trois nefs. Les chapiteaux des arcades du choeur appartiennent au XIème siècle, les impostes de la nef ont été resculptées au XIIème. Les piliers sont décorés de sculptures représentant: Saint Antoine, Saint Arnoult, Saint Thibault, Saint Genest, etc. ![]() Sculptures de l'Eglise Saint Genest |
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Les murs extérieurs sont ornés de sculptures, avec des motifs variés, taillées dans la pierre au commencement du XIIème siècle (cf photo ci dessus). La face nord (du côté du pont) est la plus décorée avec des colonnettes cannelées en spirale ou en ligne brisée. les chapiteaux des colonnettes sont finement travaillés.
Fresques Murales Ce sont les fresques murales qui donnent un intéret particulier à l'église: Baptème du Christ, Arbre de Jessé, Lavement des pieds, le Paradis et l'Enfer, Scènes de la Passion, Saint François, Saint Christophe, etc. Celles du choeur et des bas cotés sont des XII, XIII et XIVèmes siècles, celles de la nef sont du XVème. De nombreuses églises du Vendomois et de la Vallée du Loir, de part et d'autre de Lavardin, possèdent également des fresques murales. |
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Voici d'autres vues de l'Eglise Saint Genest (facade à gauche et coté ci dessous) ![]() |
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Les Maisons AnciennesLavardin conserve plusieurs maisons anciennes interessantes.La Maison Gothique (ou Maison Perrault) Sa construction remonte au XIVème siècle et son caractère religieux est apparent (cf photo à gauche). Le comte de Vendôme Bouchard VII l'attribua aux Chanoines de la Collègiale Saint Georges située à l'intérieur du château de Vendôme. La Maison de Florent Tissard Elle se situe juste en face de la précedente. Elle date du XVème siècle avec des parties du XVIème. Florent Tissard était un valet du roi de France Francois I, il est mort en 1547. La maison qu'il s'est fait édifié date de 1530. Ce sont les deux maisons les plus significatives, mais il y en a d'autres réparties dans le village comme l'ancien Presbytère de Saint Genest qui est devenu la Mairie. C'est un une vaste construction dont les soubassements datent du XIème siècle, elle a été remaniée aux XIVème et XVème siècles. Sa salle en ogive est remarquable. |
![]() Ancien Presbytère |
Le Prieuré Saint Martin En quittant Lavardin par la route des Reclusages, en direction de Montoire, on peut admirer la propriété édifiée à l'emplacement d'un ancien Prieuré dédié à Saint Gildéric, fondé par Salomon de Lavardin et sa femme, Adèle, vers 1050, en faveur des moines de l'Abbaye de Marmoutier. Au XIIème siècle, Bouchard de Lavardin le fit dédier à Saint Martin. Il a ensuite été transformé en maison de campagne qui fut habitée, en 1926, par la famille de l'écrivain Paul Claudel. |
Autour de Lavardin | |
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Villavard Villavard est à 1 km de Lavardin en direction de Saint Rimay et de Vendome, il subsiste des maisons anciennes intéressantes sur le coteau au dessus du village. L'église, dédiée à Notre Dame date du XIème siècle mais elle a été remaniée à plusieurs reprises au cours du temps. Son originalité tient à la présence d'une Vierge Noire analogue à celle de la Cathédrale de Chartres. Sur le coteau au dessus du village se trouve de belles maisons, en particulier le manoir de la photo ci contre. |
Saint Rimay A l'origine cet endroit accueillait une Abbaye fondée au début du VIIIème siècle, Saint Rimay (Ricimer) en fut le premier Abbé. L'Abbaye est détruite lors des invasions Normandes et ne retrouvera jamais sa prospérité d'antan. Le comte de Vendome Geoffroy Martel transforma l'établissement en Prieuré et le rattacha à l' Abbaye Saint Georges du Bois. Le village possède une église qui date du XIIème siècle et dont les murs étaient jadis couverts de fresques. La principale particularité de Saint Rimay est son tunnel ferroviaire. Ce tunnel qui pouvait servir d'abri contre des bombardements est une des raisons qui a fait choisir Montoire pour l'entrevue Pétain-Hitler de novembre 1940. | |
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Les Roches l'Evêque Les Roches est un village très ancien construit dans les flancs du coteau du Loir, il conserve de nombreuses habitations troglodytes ainsi qu'un église du XIIIème siècle adossée au coteau (photo ci contre). Cette église est dédiée à St Almer qui vivait au VIème siècle et était un disciple de Saint Avit, Abbé de Saint Mesmin, près d'Orléans. Les Roches figurent dans les possessions d'Aldric, Evêque du Mans de 832 à 856, confirmées par l'Empereur Louis le Pieux. A la fin du IXème siècle, quand Roger s'empara du Mans et devint comte du Maine, l'évêque du Mans, Gonthier, vint se réfugier aux Roches. |
Au Moyen Age le bourg avait le statut de châtellenie, celle-ci appartenait aux comtes de Vendôme. Il était enfermé dans des murailles (renforcées au milieu du XVIème siècle lors des Guerres de Religion) avec des accès par plusieurs portes dont une seule subsiste, en ruines. |